Critique de livre: Le jour des triffides par John Wyindham
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Si Will Smith et son cleps seuls contre des zombies dans “Je suis une legende” ou encore Tom Cruise face aux Tripods de “La guerre des mondes” vous ont plu, en voilà un autre du genre: le jour des Triffides.
Ce livre a d’ailleurs lui aussi son adaptation cinématographique; qui date un peu par contre.
En ce qui concerne le bouquin, on se retrouve de facon similaire dans la peau d’un gars qui par (mal)chance doit affronter un monde empli de bestioles qu’il connait ma fois assez bien pour les avoir étudiées en labo: les Triffides.
Ces Triffides ce sont des arbres. Pas forcément les gentils Ents que vous connaissez. Les Triffides ne voient ni ne parlent eux, et sont exploités par les humains pour leur sève aux propriétés énergétiques très profitables.
Mais voilà, un accident et hop leur cécité n’est plus un si terrible désavantage puisqu’en face les humains ne voient plus rien non plus! La menace est sérieuse. Les Triffides sont nombreux et, bien qu’aveugles, semblent communiquer entre eux. Leur but parait loin d’être pacifique… Envie de vengence? Peut-etre. Assez pour se debarasser de leurs récents exploiteurs? A découvrir.
Je me suis laissé embarquer par ce bouquin meme si c’est le genre de scenario que l’ont retrouve dans plusieurs bouquins de science fiction. Je n’ai pas lu Je suis une légende mais Le jour des Triffides vaut largement La guerre des mondes.
Mon père m’avait un jour raconté qu’avant la guerre contre Hitler, il avait pris l’habitude de faire le tour de Londres, les yeux grands ouverts plus que jamais, pour admirer des bâtiments qu’il n’avait jamais remarqués auparavant et leur dire adieu. J’éprouvais en cet instant un sentiment similaire, mais notre situation avait quelque chose de plus tragique. La plupart des gens pouvaient avoir un certain espoir de survivre à la guerre. Là, nous avions affaire à un ennemi qui ne les laisserait pas survire.
[…]
L’esprit humain est incapable de demeurer trop longtemps dans une humeur tragique — tel un phénix, il renaît de ses cendres. Cela peut s’avérer utile ou nuisible — c’est juste une manifestation de notre volonté de vivre.
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